Quand tu regarde en arrière, sur le chemin de ta vie,
Tu ne vois que la poussière, des fantômes de l’oubli,
Ou est passé ton premier amour, ta jeunesse et ta folie ?
Un jour au bout du parcours, tu sauras ce qu’es la vie.
Si tes amis d’autrefois viennent de temps en temps,
Faire un tour dans tes rêves d’enfant,
Au petit matin tu les as oubliés,
L’avenir est dans ta tasse de café,
Si le soleil veut briller demain…..
Est-ce toi l’adolescent, qui rêvait de liberté,
De voyage et de passion, dans des pays enchantés ?
Mais la vie t’a pris dans ses filets, et tu t’es laissé piéger,
Par le temps qui passe doucement,
En emportant les enfants.
Tu ne vois plus le soleil qui brille tout là haut,
Ni les fleurs ni le chant du ruisseau,
Tout ce qui vie n’a plus de magie,
Le gris des pavés t’a englouti,
Tu n’as même plus le cœur chagrin…
Tu t’es couché sous la pluie et tu t’es laissé mouiller,
Mouiller de monotonie, de regrets biens étouffés.
Les gouttes qui courent sur ta peau, c’est ta vie dans le ruisseau,
Elle s’écoule doucement entre les berges du temps.
Tu n’as pas de vrais amis et pas de vrai bonheur,
Mais tu ne vis pas dans le malheur,
Ta petite vie ça te suffi,
Enfin c’est du moins ce que tu dis
Même si tu rêve d’un ailleurs…
Essais donc de regarder la vie droit dans les yeux,
Et peut être que ça ira mieux.
Prend par la main toutes te folies,
Tes amours et tes chagrins aussi
Et tu pourras vivre enfin, demain…
St. Remy 1984